Bilan damique de l’ année 2002
( Jacques Permal )
L’année 2002 aura été l’année des inquiétudes, des interrogations et de l’espoir pour la FFJD. Le manque de volontaires pour assumer des responsabilités durant ces dernières années aura été flagrant. L’avenir de la FFJD s’annonçait morose. Puis un processus électoral a été déclenché par un groupe de damistes dynamiques suivi par une autre équipe quelque mois après. Les damistes français ne peuvent que s’en réjouir : L’avenir de leur fédération se pose en termes positifs, celles des propositions. De nombreux débats ont été soulevés avec passion ces derniers temps. Mais le bon sens a fini par l’emporter : le scrutin se déroulera dans un bon esprit.
Le rendez-vous de l’année reste bien sur le Championnat de France. Le club de Mont-de-Marsan nous a fait une démonstration magistrale de ce qu’est l’accueil. Nous l’en remercions.
Le niveau du jeu a été remarquable avec un suspense incroyable en Nationale et en Excellence. Laurent Nicault est un beau champion. Nous pouvons en être fier.
L’année 2002 aura été aussi l’année de la mainmise des ex-soviétiques dans les compétitions internationales (Femmes et Hommes). Ils auront pratiquement tout raflé chez les séniors et chez les jeunes. Les néerlandais n’auront fait que limiter les dégats. Les francophones sauvent l’honneur avec N. Samb, A. Cordier et JM. Ndjofang. Espérons –pour l’intérêt du jeu de dames- que cette hégémonie sera battue en brèche en 2003.
Mais les formules de compétitions décidées par la FMJD ont suscité de nombreux commentaires. Les formules alambiquées ou les tirages au sort ne nous conviennent pas. Il faudra revenir àdes systèmes plus simples dans l’intérêt de tous.
Nous avons eu confirmation que des joueurs français avaient le potentiel pour assurer une présence honorable dans les compétitions internationales. La force du jeu d’Arnaud Cordier n’est plus àdémontrer. Celle de Laurent Nicault pourrait être la bonne surprise de 2003. Croisons les doigts.
Enfin je ne pourrais conclure sans féliciter les acteurs du développement de la communication électronique. Je pense àGérard Sannier, Patrick Kopp, Nicolas Guibert, Angel Aniesa, Stéphane Faucher etc…..
Je ne peux que les encourager àcontinuer en 2003.