THE WORLD TEAMS CHAMPIONSHIP 2005
- Hanco Elenbaas
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Le Soleil, 26 septembre 2005
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=3727
Jeux de dames : le Sénégal vice-champion du monde
L’équipe nationale du Sénégal a perdu samedi la finale mondiale des Jeux de dames devant la Russie sur la marque 7 à 1. Si Abdoulaye Der a fait match nul avec le damiste Getmanski, les trois autres représentants sénégalais (Bassirou Bâ, Ndiaga Samb et Modou Seck), ont tous été battus par leurs adversaires.
Ainsi donc, le Sénégal est devenu vice champion du monde derrière la Russie et première nation africaine. Derrière le Sénégal, se placent respectivement la Lettonie (3-éme), la Biélorussie (4-ème), la Hollande (5-ème), le Cameroun (6-ème), la Lituanie (7-ème), la France (8-ème), l’Ukraine (9-ème), Israël (10-ème), la Guinée (11-ème), l’Italie 1 (12-ème), l’Estonie (13-ème), la Suisse (14-ème), la Tchécoslovaquie (15-ème), la Pologne (16-ème), l’Italie 2 (17-ème) et l’Inde (18-ème). Ces championnats du monde de jeux de dames se sont déroulés à Gênes en Italie du 18 au 24 septembre et ont regroupés 18 équipes en provenance de 17 pays. Le pays organisateur, l’Italie était représenté par deux équipes.
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=3727
Jeux de dames : le Sénégal vice-champion du monde
L’équipe nationale du Sénégal a perdu samedi la finale mondiale des Jeux de dames devant la Russie sur la marque 7 à 1. Si Abdoulaye Der a fait match nul avec le damiste Getmanski, les trois autres représentants sénégalais (Bassirou Bâ, Ndiaga Samb et Modou Seck), ont tous été battus par leurs adversaires.
Ainsi donc, le Sénégal est devenu vice champion du monde derrière la Russie et première nation africaine. Derrière le Sénégal, se placent respectivement la Lettonie (3-éme), la Biélorussie (4-ème), la Hollande (5-ème), le Cameroun (6-ème), la Lituanie (7-ème), la France (8-ème), l’Ukraine (9-ème), Israël (10-ème), la Guinée (11-ème), l’Italie 1 (12-ème), l’Estonie (13-ème), la Suisse (14-ème), la Tchécoslovaquie (15-ème), la Pologne (16-ème), l’Italie 2 (17-ème) et l’Inde (18-ème). Ces championnats du monde de jeux de dames se sont déroulés à Gênes en Italie du 18 au 24 septembre et ont regroupés 18 équipes en provenance de 17 pays. Le pays organisateur, l’Italie était représenté par deux équipes.
- Hanco Elenbaas
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Walf Fadjri, 27 septembre 2005
http://www.walf.sn/sports/suite.php?rub=7&id_art=23046
Mondial de jeux de dames : Les cartes brouillées par le Sénégal
Les sponsors avaient afflué en misant sur des affiches plus ronflantes en finale. Et ils s'attendaient à tout, sauf à voir les «Lions» à ce niveau. Les ardeurs en ont été douchées, jusqu'à se ressentir sur les récompenses.
(Envoyé spécial) - Au sortir du championnat du monde par équipe qui vient de se dérouler à Gênes (Italie), du 17 au 25 septembre, les délégations ont été priées de plier bagages dimanche par l'organisation. Une manière cavalière de prendre congé des hôtes le jour même de la fin de la compétition. Malgré tout, l'humeur reste bonne au sein des «Lions» qui, derrière la Russie et sa mainmise sur le damier mondial qu'elle domine depuis plus d'une vingtaine d'années, est aussi au second rang sur l'échiquier. Une première en Afrique qui permet au Sénégal de gagner une place dans le classement mondial.
Cette performance des «Lions» a bouleversé tous les calculs, là où beaucoup s'attendaient à une finale Hollande-Russie allant même jusqu'à monter les primes à plus de 25 000 euros grâce à l'arrivée massive des sponsors et de la participation des six communes de la région de Gênes, au début de la compétition. Et les éliminations de la Hollande, de la Lithuanie, de la Létonie, de l'Estonie et de l'Ukraine verront les organisateurs diminuer les montants des primes pour ne donner que 2 000 euros au 1er, 1 500 au second, 1000 au troisième. De quoi mettre certaines délégations dans tous leurs états.
Dimanche encore, au moment de la cérémonie de remise des trophées et médailles, certaines délégations dont celle de la Guinée et du Cameroun se sont retrouvées avec le Sénégal pour mettre sur pied un comité de crise et de suivi. Elles entendent publier un document pour consigner les manquements notés lors de l'organisation de ce championnat du monde et le déposer au congrès d'octobre à Amsterdam. Tout était improvisé au jour le jour, avec des rencontres qui se déroulaient dans des sites différents d'une ville à une autre, sans réelle maîtrise des données organisationnelles dans ces communes touristiques. Parfois, il fallait marcher 3 à 4 kilomètres pour aller jouer. Ou c'est le bus qui ne venait pas et il fallait mettre la main à la poche pour ne pas être forfait. Par ailleurs, là où certaines délégations étaient logées dans des auberges, d'autres se retrouvaient dans des hôtels 3 ou 4 étoiles.
La délégation du Sénégal quitte Milan le 28 septembre vers 20 h, pour arriver à Dakar aux environs de 00 h 30 mn.
Babacar Noël NDOYE
http://www.walf.sn/sports/suite.php?rub=7&id_art=23046
Mondial de jeux de dames : Les cartes brouillées par le Sénégal
Les sponsors avaient afflué en misant sur des affiches plus ronflantes en finale. Et ils s'attendaient à tout, sauf à voir les «Lions» à ce niveau. Les ardeurs en ont été douchées, jusqu'à se ressentir sur les récompenses.
(Envoyé spécial) - Au sortir du championnat du monde par équipe qui vient de se dérouler à Gênes (Italie), du 17 au 25 septembre, les délégations ont été priées de plier bagages dimanche par l'organisation. Une manière cavalière de prendre congé des hôtes le jour même de la fin de la compétition. Malgré tout, l'humeur reste bonne au sein des «Lions» qui, derrière la Russie et sa mainmise sur le damier mondial qu'elle domine depuis plus d'une vingtaine d'années, est aussi au second rang sur l'échiquier. Une première en Afrique qui permet au Sénégal de gagner une place dans le classement mondial.
Cette performance des «Lions» a bouleversé tous les calculs, là où beaucoup s'attendaient à une finale Hollande-Russie allant même jusqu'à monter les primes à plus de 25 000 euros grâce à l'arrivée massive des sponsors et de la participation des six communes de la région de Gênes, au début de la compétition. Et les éliminations de la Hollande, de la Lithuanie, de la Létonie, de l'Estonie et de l'Ukraine verront les organisateurs diminuer les montants des primes pour ne donner que 2 000 euros au 1er, 1 500 au second, 1000 au troisième. De quoi mettre certaines délégations dans tous leurs états.
Dimanche encore, au moment de la cérémonie de remise des trophées et médailles, certaines délégations dont celle de la Guinée et du Cameroun se sont retrouvées avec le Sénégal pour mettre sur pied un comité de crise et de suivi. Elles entendent publier un document pour consigner les manquements notés lors de l'organisation de ce championnat du monde et le déposer au congrès d'octobre à Amsterdam. Tout était improvisé au jour le jour, avec des rencontres qui se déroulaient dans des sites différents d'une ville à une autre, sans réelle maîtrise des données organisationnelles dans ces communes touristiques. Parfois, il fallait marcher 3 à 4 kilomètres pour aller jouer. Ou c'est le bus qui ne venait pas et il fallait mettre la main à la poche pour ne pas être forfait. Par ailleurs, là où certaines délégations étaient logées dans des auberges, d'autres se retrouvaient dans des hôtels 3 ou 4 étoiles.
La délégation du Sénégal quitte Milan le 28 septembre vers 20 h, pour arriver à Dakar aux environs de 00 h 30 mn.
Babacar Noël NDOYE
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Walf Fadjri, 27 septembre 2005
http://www.walf.sn/sports/suite.php?rub=7&id_art=23047
Jean Marc Ndjofang, capitaine du Cameroun : Les Sénégalais ont honoré l'Afrique
Wal fadjri : Le Cameroun était attendu à une meilleure place que cette sixième position. Qu'est-ce qui s'est passé ?
Jean Marc NdjofangOn nous attendait sur le podium et on s'était préparé en conséquence, mais ce tournoi mondial, malgré les impairs, les improvisations notées, a été d'un niveau élevé. Les parties ont été serrées et les damistes qui sont tous d'un niveau mondial ne se sont pas fait de cadeaux. Nous avons raté le virage, mais nous allons nous remettre au travail pour essayer de faire un résultat honorable le mois prochain en Hollande, lors des championnats du monde individuel. Cougha, Ndonzy et moi représenront notre pays à Amsterdam 2005.
Wal fadjri : Comment jugez-vous la participation des équipes africaines à ce Mondial ?
Jean Marc NdjofangJuste pour dire ma satisfaction sur le classement du Sénégal, qui a admirablement marqué ces mondiaux d'Italie, avec des damistes de haut niveau qui ont tenu la dragée haute aux grands pays de jeu de dames, pour les ravaler derrière lui. Etre 2e mondial n'est pas donné à n'importe qui. Il faut se battre pour y arriver et je pense que mes amis Ndiaga, Bassirou, Der et la nouvelle révélation que représente le jeune Modou Seck (qui m'a impressionné), ont honoré l'Afrique. Malheureusement, l'organisation n'a pas répondu à l'attente des participants ici en Italie.
Propos recueillis par B. N. Ndoye
WTC - prizes
I am curious,
where and who did wrote that the prizes were of 25.000 euro ?
Eleonora Radin Bubbi
Direttore dei Tornei della FMJD 100 Senior
where and who did wrote that the prizes were of 25.000 euro ?
Eleonora Radin Bubbi
Direttore dei Tornei della FMJD 100 Senior
Re: WTC - prizes
I guess the fact that the amount/distribution of prizes were announced only before the very last games fueled some speculation on this matter... and probably caused some miscomprehension of intentions.Eleonora Radin Bubbi wrote:I am curious,
where and who did wrote that the prizes were of 25.000 euro ?
Eleonora Radin Bubbi
Direttore dei Tornei della FMJD 100 Senior
And yes, nearly nothing were put down in writting. The dubious incident of Poland getting zero for receiving a phone call during the game was also based on verbal announcement in English (?and French) before the game. I can hardly understand that something as important as the rule that determines in which case somebody is getting zero at once -- without a warning -- is not put down in writting before the competition. Somebody is late, has trouble understanding English, c'mon the writting was invented with a good purpose.
In any case informationwise this tournament seemed to be extremely miserable. It was good to have info on internet (not always in a useful form, but ok), but the fact that no results, game or bus schedules were ever available on any location was outrageous. I'm not talking about mis-transportation itself.
Re: WTC - prizes
I was in Varazze and i can tell that for the first time i shamed to be Italian. It's not my fault if something hasn't been right but i tried to apologize with a lot of people, in particular Belarussian federation because i had the possibility to talk with the captain of team.
I was there to play, to help copying games and working in the press office. The problems of copied games is very simple: we had to work in four (me and another one had also to play some games) and we couldn't cover all the places following and copying games. This happened because the tournament was played in six different municipalities and players were living in different hotels of these municpalities; we didn't have our own car and so movements were very very difficult...sometimes i also walked for 10 km every day.
I apologize with all the people if they couldn't follow all the games: in some situations we also couldn't use an internet connection because one municapality (i won't tell its name...) didn't give the permission to use the it and told me to go in another place (15 kilometers far away); i am sorry, but we just had to help and we tried to work as better we could, doing it for free and none (except few people) told us a "thank you". On the contrary we also received many accuses of negligences and even our room's neighbours made an official protest to the direction of the hotel because while we were working we were making too much "noisy". To inform you it was about 22 p.m and we went ahead copying games untill 24 but in their protest was told that we were laughing and making noisy untill 2 a.m. Even for the direction of hotel seemed strange because (their words) "that Italian boys are very very polite".
About prizes i can't tell anything because i don't know anything: i have heared it for the first time when my Latvian friend told me during the excursion.
I can just tell you that i knew a lot of people from other countries and they explained to me all their problems. For example some games started late and many players didn't have the possibility to use transports.
I think that maybe was much better to have a meeting with teams' captains before starting the tournament, as told me one player during an interview, to explain main playing rules and the situation.
I can't apologize in the name of my Federation because i am not a main member but i'll do it as Italian.
I apologize with all the people were in Italy, in particular with the members of federations i talked with because when i played youth championship abroad i always had a good treatment (in particular in Holland and in Belarus).
I hope that this is just an episode and won't happen anymore.
Greetings
Luca
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I guess the fact that the amount/distribution of prizes were announced only before the very last games fueled some speculation on this matter... and probably caused some miscomprehension of intentions.
And yes, nearly nothing were put down in writting. The dubious incident of Poland getting zero for receiving a phone call during the game was also based on verbal announcement in English (?and French) before the game. I can hardly understand that something as important as the rule that determines in which case somebody is getting zero at once -- without a warning -- is not put down in writting before the competition. Somebody is late, has trouble understanding English, c'mon the writting was invented with a good purpose.
In any case informationwise this tournament seemed to be extremely miserable. It was good to have info on internet (not always in a useful form, but ok), but the fact that no results, game or bus schedules were ever available on any location was outrageous. I'm not talking about mis-transportation itself.[/quote]
I was there to play, to help copying games and working in the press office. The problems of copied games is very simple: we had to work in four (me and another one had also to play some games) and we couldn't cover all the places following and copying games. This happened because the tournament was played in six different municipalities and players were living in different hotels of these municpalities; we didn't have our own car and so movements were very very difficult...sometimes i also walked for 10 km every day.
I apologize with all the people if they couldn't follow all the games: in some situations we also couldn't use an internet connection because one municapality (i won't tell its name...) didn't give the permission to use the it and told me to go in another place (15 kilometers far away); i am sorry, but we just had to help and we tried to work as better we could, doing it for free and none (except few people) told us a "thank you". On the contrary we also received many accuses of negligences and even our room's neighbours made an official protest to the direction of the hotel because while we were working we were making too much "noisy". To inform you it was about 22 p.m and we went ahead copying games untill 24 but in their protest was told that we were laughing and making noisy untill 2 a.m. Even for the direction of hotel seemed strange because (their words) "that Italian boys are very very polite".
About prizes i can't tell anything because i don't know anything: i have heared it for the first time when my Latvian friend told me during the excursion.
I can just tell you that i knew a lot of people from other countries and they explained to me all their problems. For example some games started late and many players didn't have the possibility to use transports.
I think that maybe was much better to have a meeting with teams' captains before starting the tournament, as told me one player during an interview, to explain main playing rules and the situation.
I can't apologize in the name of my Federation because i am not a main member but i'll do it as Italian.
I apologize with all the people were in Italy, in particular with the members of federations i talked with because when i played youth championship abroad i always had a good treatment (in particular in Holland and in Belarus).
I hope that this is just an episode and won't happen anymore.
Greetings
Luca
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I guess the fact that the amount/distribution of prizes were announced only before the very last games fueled some speculation on this matter... and probably caused some miscomprehension of intentions.
And yes, nearly nothing were put down in writting. The dubious incident of Poland getting zero for receiving a phone call during the game was also based on verbal announcement in English (?and French) before the game. I can hardly understand that something as important as the rule that determines in which case somebody is getting zero at once -- without a warning -- is not put down in writting before the competition. Somebody is late, has trouble understanding English, c'mon the writting was invented with a good purpose.
In any case informationwise this tournament seemed to be extremely miserable. It was good to have info on internet (not always in a useful form, but ok), but the fact that no results, game or bus schedules were ever available on any location was outrageous. I'm not talking about mis-transportation itself.[/quote]
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Re: WTC - prizes
Luca,
dovremmo, ognuno di noi, chiederci se potevamo fare di più.
Chi più, chi meno.
La sera del sabato, da solo, da mezzanotte alle 3 del mattimo,mi son copiato sul pc di damiano 32 partite, 8 match.
La mattina dopo erano in linea.
Se è vero che la FID ha commesso errori (ma spesso quando andiamo all'estero stiamo molto, ma molto peggio, diciamolo!), è anche vero che le colpe sono da distribuire fra molte persone, fra questi anche alcuni partecipanti che non si facevano trovare agli appuntamenti con i bus.
Che dire del reclamo della Guinea?perchè non hanno scritto nel loro reclamo che i giocatori delle squadre di Italia 1 ed Italia 2 gli hanno regalato, pagando di loro tasca, 12 damiere con pedine per contribuire alla divulgazione del gioco nel loro paese.
E lasciamo stare con quanta umanità si è comportato il loro albergatore che ha chiuso non uno, ma 2 occhi.....
Quindi, ognuno si prenda le proprie responsabilità , ma non dimentichiamoci che spesso quando andiamo a fare tornei all'estero di difficoltà ne troviamo tantissime e di ben peggiori!
Ho scritto questa in italiano, perchè il mio inglese non mi avrebbe consentito di esprimere certi concetti.
dovremmo, ognuno di noi, chiederci se potevamo fare di più.
Chi più, chi meno.
La sera del sabato, da solo, da mezzanotte alle 3 del mattimo,mi son copiato sul pc di damiano 32 partite, 8 match.
La mattina dopo erano in linea.
Se è vero che la FID ha commesso errori (ma spesso quando andiamo all'estero stiamo molto, ma molto peggio, diciamolo!), è anche vero che le colpe sono da distribuire fra molte persone, fra questi anche alcuni partecipanti che non si facevano trovare agli appuntamenti con i bus.
Che dire del reclamo della Guinea?perchè non hanno scritto nel loro reclamo che i giocatori delle squadre di Italia 1 ed Italia 2 gli hanno regalato, pagando di loro tasca, 12 damiere con pedine per contribuire alla divulgazione del gioco nel loro paese.
E lasciamo stare con quanta umanità si è comportato il loro albergatore che ha chiuso non uno, ma 2 occhi.....
Quindi, ognuno si prenda le proprie responsabilità , ma non dimentichiamoci che spesso quando andiamo a fare tornei all'estero di difficoltà ne troviamo tantissime e di ben peggiori!
Ho scritto questa in italiano, perchè il mio inglese non mi avrebbe consentito di esprimere certi concetti.
[/quote]Gotenks wrote:I was in Varazze and i can tell that for the first time i shamed to be Italian. It's not my fault if something hasn't been right but i tried to apologize with a lot of people, in particular Belarussian federation because i had the possibility to talk with the captain of team.
I was there to play, to help copying games and working in the press office. The problems of copied games is very simple: we had to work in four (me and another one had also to play some games) and we couldn't cover all the places following and copying games. This happened because the tournament was played in six different municipalities and players were living in different hotels of these municpalities; we didn't have our own car and so movements were very very difficult...sometimes i also walked for 10 km every day.
I apologize with all the people if they couldn't follow all the games: in some situations we also couldn't use an internet connection because one municapality (i won't tell its name...) didn't give the permission to use the it and told me to go in another place (15 kilometers far away); i am sorry, but we just had to help and we tried to work as better we could, doing it for free and none (except few people) told us a "thank you". On the contrary we also received many accuses of negligences and even our room's neighbours made an official protest to the direction of the hotel because while we were working we were making too much "noisy". To inform you it was about 22 p.m and we went ahead copying games untill 24 but in their protest was told that we were laughing and making noisy untill 2 a.m. Even for the direction of hotel seemed strange because (their words) "that Italian boys are very very polite".
About prizes i can't tell anything because i don't know anything: i have heared it for the first time when my Latvian friend told me during the excursion.
I can just tell you that i knew a lot of people from other countries and they explained to me all their problems. For example some games started late and many players didn't have the possibility to use transports.
I think that maybe was much better to have a meeting with teams' captains before starting the tournament, as told me one player during an interview, to explain main playing rules and the situation.
I can't apologize in the name of my Federation because i am not a main member but i'll do it as Italian.
I apologize with all the people were in Italy, in particular with the members of federations i talked with because when i played youth championship abroad i always had a good treatment (in particular in Holland and in Belarus).
I hope that this is just an episode and won't happen anymore.
Greetings
Luca
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I guess the fact that the amount/distribution of prizes were announced only before the very last games fueled some speculation on this matter... and probably caused some miscomprehension of intentions.
And yes, nearly nothing were put down in writting. The dubious incident of Poland getting zero for receiving a phone call during the game was also based on verbal announcement in English (?and French) before the game. I can hardly understand that something as important as the rule that determines in which case somebody is getting zero at once -- without a warning -- is not put down in writting before the competition. Somebody is late, has trouble understanding English, c'mon the writting was invented with a good purpose.
In any case informationwise this tournament seemed to be extremely miserable. It was good to have info on internet (not always in a useful form, but ok), but the fact that no results, game or bus schedules were ever available on any location was outrageous. I'm not talking about mis-transportation itself.
- Hanco Elenbaas
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L'Observateur, 19 septembre 2005
http://www.observateur-guinee.com/
Africatime
http://www.africatime.com/guinee/nouvel ... ategorie=5
INTERVIEW DE SINKOUN KABA, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION GUINÉENNE DES JEUX DE DAMES ET D'ECHECS ( FGJDE)
(L'Observateur (Gn) 19/09/2005)
M. Sinkoun Kaba, directeur général de ‘’Sinkou Kaba Transit’’, président de la FGJDE, est un amoureux des sports cérébraux. Lui et quelques amis partageant sa passion ont ressuscité, en 2004, après seize années de disparition, la fédération nationale qu’il dirige aujourd’hui avec dévouement et abnégation. À la veille d’accompagner l’équipe guinéenne à deux championnats mondiaux de dames en Europe, L’Observateur a pris langue avec lui. Exclusif.
L’Observateur : Le jeu de dames et les échecs sont pratiqués en Guinée depuis fort longtemps, et le premier constitue une véritable passion chez toutes les générations. Mais en quelle année la Fédération guinéenne des jeux de dames et d’échecs a-t-elle été créée ?
Sinkoun Kaba : La Fédération a été créée en 1982 par un arrêté ministériel du haut commissaire pour les Sports et la Culture Sékou Tounkara. Dès 1984, la Guinée a été affiliée à la Fédération mondiale des jeux de dames (FMJD), fondée en 1947 par la Hollande, la France et la Suisse, dont le siège se trouve à Amsterdam. Bien que la fédération guinéenne soit mixte, une Fédération internationale d’échecs existe à part.
Quel est le bilan de la FGJDE en termes de compétitions ?
En 1986, la Guinée a organisé un championnat d’Afrique de jeu de dames, à l’ex-hôtel Gbessia. Nos joueurs ont été en compétition avec ceux du Sénégal, de la Gambie, de la Côte-d’Ivoire et de la Mauritanie. Le Sénégal l’a emporté.
En 1987, au championnat d’Afrique organisé au Mali, notre compatriote Sékou Amadou Cissé dit Chérif a offert la troisième place à la Guinée. Ce rang lui a valu le titre de « maître international ». Car la Fédération mondiale, selon ses règlements, décernait ce titre à chacun des cinq premiers du championnat d’Afrique, en l’accompagnant d’une distinction et d’une coupe. À l’époque, les cinq meilleurs joueurs de dames d’Afrique participaient au championnat mondial. Aussi Sékou Amadou Cissé ‘’Chérif’’ devait-il représenter la Guinée au championnat mondial qui s’est tenu en 1988 au Surinam. Malheureusement, pour des raisons de difficultés budgétaires, un Sénégalais a dû le supplanter.
Finalement, en 1988, le pont a été coupé entre la Guinée et la Fédération mondiale pour non paiement des cotisations annuelles réglementaires. Il a fallu l’avènement d’une nouvelle équipe dirigeante en 2004 pour qu’au terme d’âpres négociations avec la FMJD, la Guinée soit classée dans la catégorie des « fédérations à reprise ». On nous a demandé de verser les arriérés de cotisations des cinq dernières années seulement (de 2000 à 2004, inclusivement). Soit 560 euros. Nous l’avons fait sur fonds d’emprunt, sans le concours de l’État. Dès lors, la Guinée a obtenu des places pour le championnat mondial par équipe et pour le championnat mondial individuel.
Dans quelles conditions est advenue la nouvelle équipe dirigeante ?
Comme je l’ai dit tantôt, la rupture avec la Fédération mondiale avait eu lieu depuis 1988. Seize ans après, en 2004, quelques nostalgiques de notre affiliation à la FMJD, prenant en considération la démission de l’ancienne fédération nationale, ont pris l’initiative de convoquer un congrès pour l’ériger en assemblée élective. J’ai ainsi eu l’honneur d’être élu président de la Fédération guinéenne des jeux de dames et d’échecs, pour un mandat de quatre ans. La Fédération est constituée de quatorze membres, dont une femme, elle a deux vice-présidents.
Êtes-vous vous-même joueur de dames, M. Sinkoun Kaba ?
Oui. Depuis mon enfance, j’ai été fasciné par ce jeu cérébral, et je le pratique depuis.
Quel est votre souci majeur aujourd’hui après cette longue traversée du désert de la FGJDE ?
Notre souci majeur est de relancer en Guinée les jeux de dames et d’échecs, parce qu’on a tendance à les reléguer au second plan, bien qu’on ait des joueurs de haut niveau. Vous savez, beaucoup de préjugés entourent ces jeux, surtout les dames. On dit volontiers que le jeu de dames est prohibé par la religion, que c’est un divertissement malsain, je ne sais quoi encore. Pourtant, ce jeu développe l’intelligence, le mental, la sociabilité et la tolérance. D’ailleurs, comme le football, c’est la passion de beaucoup de Guinéens. Le promeneur le remarque aisément, en voyant un peu partout dans nos villes des attroupements autour d’un ou de plusieurs damiers.
En Hollande et en Russie, les jeux de dames et d’échecs sont enseignés à l’école comme des matières à part entière. Voilà sans doute pourquoi ces deux pays produisent des champions hors pair.
L’un de nos objectifs primordiaux est de vulgariser les échecs au même titre que les dames. C’est un jeu certes élitiste, très cérébral, comportant des combinaisons complexes, mais il est accessible à qui veut. Pour atteindre cet objectif, nous souhaitons vivement l’implication des autorités administratives et politiques du pays. Vous savez, nous avons de grands joueurs d’échecs. Par exemple, le directeur technique de notre Fédération est le meilleur joueur d’échecs de la Guinée.
Concrètement, comment un championnat se déroule ?
Avant de répondre à votre question, je dois d’abord vous dire qu’on a organisé un championnat à Conakry, à Novotel, du 6 au 16 juin 2005, conformément à notre programme d’activités annuel. Quatorze joueurs devaient être en lice, mais nous avons constaté l’absence des deux représentants des forces armées et le jet d’éponge des concurrents Amadou Diallo, de Mamou, et Alpha Feindouno, de Matam. Donc seuls dix joueurs ont participé à la compétition. Il y a eu dix rondes, autrement dit tous les joueurs se sont rencontrés. Celui qui a totalisé le plus de points au terme de ces rondes est devenu le champion. C’était Laye Oussou Diawara, de Matam.
Ceci dit, pour en venir à votre question, une partie se joue en cinq heures. Selon la pendule – placée à gauche de chaque joueur –, il faut faire au moins cinquante coups en deux heures. Sinon, on est « battu par pendule ». Le blanc a toujours le trait (i.e. joue le premier), et le damier est posé sur une table et non sur les genoux.
Normalement, pour permettre au public de bien suivre les jeux et aussi éviter au joueur un contact proche avec les gens – ce qui peut réduire sa concentration –, les parties sont projetées sur écran. Pour le moment, n’ayant pas les moyens logistiques, nous mettons un cordon autour des deux concurrents pour les « isoler » un peu.
Cependant, la Fédération mondiale compte aider la Guinée tant sur le plan de la logistique que sur celui de la documentation. La FMJD publie une revue trimestrielle, Le Monde damiste, qui contient les parties jouées avec leurs analyses par des spécialistes et aussi des informations. Elle fournit également des documents d’apprentissage ou d’approfondissement du jeu de dames.
Sachez que lors des compétitions, toutes les parties sont notées sur une « fiche de notation ». Puisque les cases du damier sont numérotées, chaque coup est noté (exemple : 1-6). Grâce à ce système, une partie jouée par deux adversaires est fidèlement conservée sur papier et, aujourd’hui, sur support électronique. De même que les analyses faites autour de cette partie. Il y a des spécialistes pour cela, ils montrent les erreurs commises par chacun des deux joueurs à tel ou tel coup, disent ce qu’il devait faire ou comment il pouvait rectifier son erreur aux prochains coups, etc. Ainsi, on peut reconstituer les parties des grands joueurs du passé.
Vous êtes sur le point de participer à deux championnats mondiaux, en Italie puis en Hollande. Avec combien de personnes allez-vous vous envoler le mardi 12 septembre ?
Il y aura quatre joueurs, quatre encadreurs et un journaliste de la RTG pour assurer la couverture des deux tournois. D’abord, nous jouerons le championnat mondial par équipe (de quatre joueurs) en Italie, du 17 au 26 septembre. Ensuite, nous nous rendrons en Hollande pour le championnat mondial individuel qui se déroulera du 5 au 26 octobre 2005. En individuel, un seul concurrent doit jouer : le premier.
Le championnat mondial par équipe est organisé par la Fédération italienne des dames en collaboration avec le comité olympique italien (COMI), l’un des plus riches comités olympiques du monde. Ce sera aussi, bien évidemment, avec le concours des sponsors officiels de la place.
Un message ?
Comme vous le voyez, grâce à la nouvelle équipe dirigeante, le jeu de dames connaît une renaissance en Guinée. Le combat que nous menons est celui de tous les Guinéens. J’invite tous les opérateurs économiques guinéens à s’investir dans la chose sportive, notamment pour le renouveau et la consolidation du jeu de dames dans notre pays. C’est le lieu aussi de remercier mon département de tutelle, celui de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, et en tout premier lieu le ministre el-hadj Fodé Soumah qui s’implique beaucoup pour la relance de ce sport cérébral en Guinée. Il nous a constamment montré sa disponibilité à nous soutenir, il nous a toujours reçus favorablement. Enfin, je rends un hommage particulier à notre parrain, le chef d’état-major des armées le général Kerfala Camara ; il nous assiste tant sur le plan moral que sur le plan financier. Toute la Fédération le remercie très sincèrement.
Bonne chance à l’équipe guinéenne en Italie et en Hollande !
Merci, et mes encouragements à votre journal, L’Observateur, un très bon hebdo.
Interview réalisée par
El Béchir
© Copyright L'Observateur (Gn)
http://www.observateur-guinee.com/
Africatime
http://www.africatime.com/guinee/nouvel ... ategorie=5
INTERVIEW DE SINKOUN KABA, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION GUINÉENNE DES JEUX DE DAMES ET D'ECHECS ( FGJDE)
(L'Observateur (Gn) 19/09/2005)
M. Sinkoun Kaba, directeur général de ‘’Sinkou Kaba Transit’’, président de la FGJDE, est un amoureux des sports cérébraux. Lui et quelques amis partageant sa passion ont ressuscité, en 2004, après seize années de disparition, la fédération nationale qu’il dirige aujourd’hui avec dévouement et abnégation. À la veille d’accompagner l’équipe guinéenne à deux championnats mondiaux de dames en Europe, L’Observateur a pris langue avec lui. Exclusif.
L’Observateur : Le jeu de dames et les échecs sont pratiqués en Guinée depuis fort longtemps, et le premier constitue une véritable passion chez toutes les générations. Mais en quelle année la Fédération guinéenne des jeux de dames et d’échecs a-t-elle été créée ?
Sinkoun Kaba : La Fédération a été créée en 1982 par un arrêté ministériel du haut commissaire pour les Sports et la Culture Sékou Tounkara. Dès 1984, la Guinée a été affiliée à la Fédération mondiale des jeux de dames (FMJD), fondée en 1947 par la Hollande, la France et la Suisse, dont le siège se trouve à Amsterdam. Bien que la fédération guinéenne soit mixte, une Fédération internationale d’échecs existe à part.
Quel est le bilan de la FGJDE en termes de compétitions ?
En 1986, la Guinée a organisé un championnat d’Afrique de jeu de dames, à l’ex-hôtel Gbessia. Nos joueurs ont été en compétition avec ceux du Sénégal, de la Gambie, de la Côte-d’Ivoire et de la Mauritanie. Le Sénégal l’a emporté.
En 1987, au championnat d’Afrique organisé au Mali, notre compatriote Sékou Amadou Cissé dit Chérif a offert la troisième place à la Guinée. Ce rang lui a valu le titre de « maître international ». Car la Fédération mondiale, selon ses règlements, décernait ce titre à chacun des cinq premiers du championnat d’Afrique, en l’accompagnant d’une distinction et d’une coupe. À l’époque, les cinq meilleurs joueurs de dames d’Afrique participaient au championnat mondial. Aussi Sékou Amadou Cissé ‘’Chérif’’ devait-il représenter la Guinée au championnat mondial qui s’est tenu en 1988 au Surinam. Malheureusement, pour des raisons de difficultés budgétaires, un Sénégalais a dû le supplanter.
Finalement, en 1988, le pont a été coupé entre la Guinée et la Fédération mondiale pour non paiement des cotisations annuelles réglementaires. Il a fallu l’avènement d’une nouvelle équipe dirigeante en 2004 pour qu’au terme d’âpres négociations avec la FMJD, la Guinée soit classée dans la catégorie des « fédérations à reprise ». On nous a demandé de verser les arriérés de cotisations des cinq dernières années seulement (de 2000 à 2004, inclusivement). Soit 560 euros. Nous l’avons fait sur fonds d’emprunt, sans le concours de l’État. Dès lors, la Guinée a obtenu des places pour le championnat mondial par équipe et pour le championnat mondial individuel.
Dans quelles conditions est advenue la nouvelle équipe dirigeante ?
Comme je l’ai dit tantôt, la rupture avec la Fédération mondiale avait eu lieu depuis 1988. Seize ans après, en 2004, quelques nostalgiques de notre affiliation à la FMJD, prenant en considération la démission de l’ancienne fédération nationale, ont pris l’initiative de convoquer un congrès pour l’ériger en assemblée élective. J’ai ainsi eu l’honneur d’être élu président de la Fédération guinéenne des jeux de dames et d’échecs, pour un mandat de quatre ans. La Fédération est constituée de quatorze membres, dont une femme, elle a deux vice-présidents.
Êtes-vous vous-même joueur de dames, M. Sinkoun Kaba ?
Oui. Depuis mon enfance, j’ai été fasciné par ce jeu cérébral, et je le pratique depuis.
Quel est votre souci majeur aujourd’hui après cette longue traversée du désert de la FGJDE ?
Notre souci majeur est de relancer en Guinée les jeux de dames et d’échecs, parce qu’on a tendance à les reléguer au second plan, bien qu’on ait des joueurs de haut niveau. Vous savez, beaucoup de préjugés entourent ces jeux, surtout les dames. On dit volontiers que le jeu de dames est prohibé par la religion, que c’est un divertissement malsain, je ne sais quoi encore. Pourtant, ce jeu développe l’intelligence, le mental, la sociabilité et la tolérance. D’ailleurs, comme le football, c’est la passion de beaucoup de Guinéens. Le promeneur le remarque aisément, en voyant un peu partout dans nos villes des attroupements autour d’un ou de plusieurs damiers.
En Hollande et en Russie, les jeux de dames et d’échecs sont enseignés à l’école comme des matières à part entière. Voilà sans doute pourquoi ces deux pays produisent des champions hors pair.
L’un de nos objectifs primordiaux est de vulgariser les échecs au même titre que les dames. C’est un jeu certes élitiste, très cérébral, comportant des combinaisons complexes, mais il est accessible à qui veut. Pour atteindre cet objectif, nous souhaitons vivement l’implication des autorités administratives et politiques du pays. Vous savez, nous avons de grands joueurs d’échecs. Par exemple, le directeur technique de notre Fédération est le meilleur joueur d’échecs de la Guinée.
Concrètement, comment un championnat se déroule ?
Avant de répondre à votre question, je dois d’abord vous dire qu’on a organisé un championnat à Conakry, à Novotel, du 6 au 16 juin 2005, conformément à notre programme d’activités annuel. Quatorze joueurs devaient être en lice, mais nous avons constaté l’absence des deux représentants des forces armées et le jet d’éponge des concurrents Amadou Diallo, de Mamou, et Alpha Feindouno, de Matam. Donc seuls dix joueurs ont participé à la compétition. Il y a eu dix rondes, autrement dit tous les joueurs se sont rencontrés. Celui qui a totalisé le plus de points au terme de ces rondes est devenu le champion. C’était Laye Oussou Diawara, de Matam.
Ceci dit, pour en venir à votre question, une partie se joue en cinq heures. Selon la pendule – placée à gauche de chaque joueur –, il faut faire au moins cinquante coups en deux heures. Sinon, on est « battu par pendule ». Le blanc a toujours le trait (i.e. joue le premier), et le damier est posé sur une table et non sur les genoux.
Normalement, pour permettre au public de bien suivre les jeux et aussi éviter au joueur un contact proche avec les gens – ce qui peut réduire sa concentration –, les parties sont projetées sur écran. Pour le moment, n’ayant pas les moyens logistiques, nous mettons un cordon autour des deux concurrents pour les « isoler » un peu.
Cependant, la Fédération mondiale compte aider la Guinée tant sur le plan de la logistique que sur celui de la documentation. La FMJD publie une revue trimestrielle, Le Monde damiste, qui contient les parties jouées avec leurs analyses par des spécialistes et aussi des informations. Elle fournit également des documents d’apprentissage ou d’approfondissement du jeu de dames.
Sachez que lors des compétitions, toutes les parties sont notées sur une « fiche de notation ». Puisque les cases du damier sont numérotées, chaque coup est noté (exemple : 1-6). Grâce à ce système, une partie jouée par deux adversaires est fidèlement conservée sur papier et, aujourd’hui, sur support électronique. De même que les analyses faites autour de cette partie. Il y a des spécialistes pour cela, ils montrent les erreurs commises par chacun des deux joueurs à tel ou tel coup, disent ce qu’il devait faire ou comment il pouvait rectifier son erreur aux prochains coups, etc. Ainsi, on peut reconstituer les parties des grands joueurs du passé.
Vous êtes sur le point de participer à deux championnats mondiaux, en Italie puis en Hollande. Avec combien de personnes allez-vous vous envoler le mardi 12 septembre ?
Il y aura quatre joueurs, quatre encadreurs et un journaliste de la RTG pour assurer la couverture des deux tournois. D’abord, nous jouerons le championnat mondial par équipe (de quatre joueurs) en Italie, du 17 au 26 septembre. Ensuite, nous nous rendrons en Hollande pour le championnat mondial individuel qui se déroulera du 5 au 26 octobre 2005. En individuel, un seul concurrent doit jouer : le premier.
Le championnat mondial par équipe est organisé par la Fédération italienne des dames en collaboration avec le comité olympique italien (COMI), l’un des plus riches comités olympiques du monde. Ce sera aussi, bien évidemment, avec le concours des sponsors officiels de la place.
Un message ?
Comme vous le voyez, grâce à la nouvelle équipe dirigeante, le jeu de dames connaît une renaissance en Guinée. Le combat que nous menons est celui de tous les Guinéens. J’invite tous les opérateurs économiques guinéens à s’investir dans la chose sportive, notamment pour le renouveau et la consolidation du jeu de dames dans notre pays. C’est le lieu aussi de remercier mon département de tutelle, celui de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, et en tout premier lieu le ministre el-hadj Fodé Soumah qui s’implique beaucoup pour la relance de ce sport cérébral en Guinée. Il nous a constamment montré sa disponibilité à nous soutenir, il nous a toujours reçus favorablement. Enfin, je rends un hommage particulier à notre parrain, le chef d’état-major des armées le général Kerfala Camara ; il nous assiste tant sur le plan moral que sur le plan financier. Toute la Fédération le remercie très sincèrement.
Bonne chance à l’équipe guinéenne en Italie et en Hollande !
Merci, et mes encouragements à votre journal, L’Observateur, un très bon hebdo.
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FFJD FORUM / ADELIN BIKINDOU
Inauguré le dix-huitième jour du mois courant, le championnat du monde des équipes nationales s'est achevé avant-hier. La victoire finale en est revenue à la Russie qui, en finale, a battu le Sénégal. La Lettonie, éliminée en demi-finale par le Sénégal, termine à la troisième place, aux dépens de la Biélorussie, elle-même défaite par la Russie en demi-finale. Les Pays-Bas prennent la tête des pays battus en quarts de finale en précédant le Cameroun, suivi immédiatement de la Lituanie, la France se plaçant après. Viennent ensuite Israél, l'Ukraine, la Guinée, l'Italie I, l'Estonie, la Suisse, la République tchèque, l'Italie II et l'Inde, ainsi classés dans cet ordre.
Beaucoup d'enseignements peuvent être tirés de la compétition qui vient de se dérouler en Italie. La FMJD, les organisations confédérales et les fédérations nationales ont dû déjà entamer leurs réflexions. Les amateurs non institutionnels du jeu de dames n'ont pas, de leur côté, manqué d'interpréter l'ensemble de la pratique à laquelle le championnat a donné lieu. Je voudrais à mon tour livrer mes vues en restant exclusivement sur le terrain de la technique.
Il ressort des résultats ayant sanctionné les matchs entre les différents pays en compétition en Italie que seule une équipe possédant quatre joueurs de très haut niveau (Russie) ou une équipe composée au moins de trois joueurs de très bon niveau et d'un autre autre joueur de très haut niveau pourraient prétendre triompher dans une compétition aussi difficile que celle qui a vu s'opposer les meilleures équipes nationales. Il est bien clair que le premier cas de figure offre théoriquement les meilleures garanties, ainsi que le prouve la victoire finale de l'équipe russe dont les éléments avaient pour nom Tchizov, Schwarzman, Georgiev, Getmanski. Certes les Pays-Bas, avec une équipe pratiquement aussi redoutable que cette dernière et composée de Baljakine, Clerc, Thijssen et Wiersma, n'ont pu poursuivre la compétition au delà du niveau des quarts de finale. Mais il ne faut pas oublier que les Néerlandais ont été précisément amenés, en raison du caractère prédéterminé de la structure des rencontres postérieurement aux joutes de poule, à rencontrer la Russie, leur principale rivale , à ce niveau. On peut donc estimer que les Pays-Bas auraient pu aller plus loin dans la compétition si les Russes ne leur avaient été proposés qu'après les quarts de finale.
Le fait qu'une équipe possède seulement des joueurs de très bon niveau entourés d'un joueur de très haut niveau présente moins d'avantages que la situation des Russes (ou des Néerlandais). La faiblesse principale d'une telle équipe est de dépendre presque totalement de son meilleur joueur pour pouvoir triompher. Cette situation a été celle du Sénégal et de la Lettonie. Le premier pays cité n'a pu jouer la finale que grâce à Samb, son élément le plus doué, lequel a remporté ses parties de quart de finale et de demi-finale. Quant à la Lettonie, si la victoire de Valneris, son leader, contre Kouogueu en quart de finale, a pu lui permettre de ne pas se faire éliminer par le Cameroun, l'incapacité de l'ancien champion de monde à battre le Sénégalais Ba lors de la demi-finale a contribué à lui barrer le chemin de la finale. Mais dans le même temps, s'appuyant de la puissance de chacun de ses éléments, la Russie a pu battre les Pays-Bas en quart de finale grâce à Getmanski, victorieux devant Clerc; les même Russes ont triomphé des Séngalais en finale grâce aux victoires de Tchizov, Georgiev et Schwarzman.
La Biélorussie (Gantwag, Presman, Vatoetin et Nasevith) et le Cameroun (Baya, Kouogueu, Ndjofang et Ndonzi) semblent correspondre à une situation intermédiaire: en effet, leurs équipes respectives, sans posséder des damistes qui, individuellement, soient exactement comparables aux joueurs composant l'équipe russe, possèdent des équipes animées par quatre damistes puissants. Il est d'ailleurs intéressant de noter que la Biélorussie a pu faire jeu égal aussi bien avec la Russie qu'avec la Lettonie, n'ayant été battue par l'une et l'autre qu'au barrage (blitz); de même, le Cameroun a partagé les points avec la Russie dans le cadre de leur match de poule; il n'a té battu par la Lettonie (quart de finale) et les Pays-Bas (rencontre de classement) que dans le cadre de blitz.
Si donc la formule éliminatoire empruntée par le championnat des équipes nationales a pu donner lieu à un certain classement final, il est permis de penser que ce classement se serait probablement trouvé changé en cas de recours à une formule imposant à chaque équipe participante de rencontrer toutes les autres. Je pense donc que le Cameroun et les Pays-Bas se seraient mieux classés à l'issue du championnat dans l'hypothèse d'un tel recours.
La prise en compte du caractère aléatoire d'un projet de victoire finale grâce au talent d'un seul damiste de très haut niveau, devrait donc inciter les pays n'ayant pu faire un parcours satisfaisant à faire, à l'avenir, l'effort de se doter d'équipes composées de damistes pratiquement de niveau égal.
Le championnat des équipes nationales a aussi été l'occasion de pouvoir se faire une idée autour des principales forces animant, du point de vue des individualités, le jeu de dames comtemporain. Il semble que, sous ce rapport, les appréciations pourraient être faites en terme de révélation, de retour au premier plan, de confirmation ou de déception.
Les cas de révélation correspondent à la situation de damistes inconnus ou peu connus ayant par la qualité de leur jeu séduit les observateurs. A cet égard, le Camerounais Luc Baya peut être considéré comme le damiste ayant le plus marqué les esprits. En effet, ce lion indompatble qui a toujours vécu dans l'ombre de Kouogueu, Ndjofang et Ndonzi, a définitivement prouvé en Italie qu'il est loin d'être moins fort que ses célèbres compatriotes. En effet, Baya a fait jeu égal avec Tchizov et Clerc, et battu Vipulis en quart de finale, ce qui a permis au Cameroun de disputer les barrages avec la Lettonie. Baya a joué de façon séduisantec contre Tchizov. Ainsi, contre le multiple champion du monde russe, il n'a pas craint d'évoluer dans une position résolument offensive, ne se laissant guère impressionner par, par exemple, la tentative d'encerclement tchizovienne intervenue au 20ème temps avec la montée à 29. En effet, au 5ème temps, comme au 12ème, Baya s'est engagé dans un admirable jeu agressif, refusant de simplifier.
Misans, le jeune maître international letton âgé de 19 ans, a aussi enthousiasmé le public: ses remises avec Ndonzi, Der et Presman attestent qu'il fait définitivement partie de l'élite internationale.
Le Guinéen Sow Souleymane, apparu pour la première fois à ce niveau de la compétition, a montré qu'il est appelé à devenir un damiste puissant. N'ayant perdu aucune de ses parties, il a notamment pu faire jeu égal avec le GMI Presman. Je le considère, au vu de ses prestations en Italie, comme le meilleur damiste guinéen à l'heure actuelle.
Les cas de retour au premier plan concernent des damistes célèbres ou des GMI ayant pendant quelques années donné l'impression d'être surclassées par la nouvelle génération. A ce titre, je citerai Wiersma, auteur d'une remise avec le champion du monde russe Georgiev à l'issue d'une partie époustouflante, Gantwarg, qui a fait jeu égal avec les super-GMI Schwarzman Valneris - chaque fois à la faveur d'une très belle partie- et Der, non défait et auteur de parties techniquement irreprochables.
Les cas de confirmation sont ceux des damistes ayant fait honneur à leur réputation: Tchizov, Schwarzman, Georgiev, Getmanski, Baljakine; Thijssen, Valneris, Ndjofang, Cordier, Anikiev, Vatoetin, Presman, Nasevitch, Bubbi, Buzinski.
Les cas de déception intègrent les damistes dont les prestations n'ont pas été convaincantes: Kouogueu, Ndonzi, Ba, Samb, Seck, Clerc, Kouamé, Lognon, Delmotte, Domcev, Berté, Borgetti, Kirzner,
etc.
Il serait fastidieux de défendre et d'illustrer tous ces cas de déception. Je n'en prendrai que quelques-uns : ceux qui se rapportent à des damistes bien connus du public africain ou francais.
Kouogueu a joué trop défensivement contre Getmanski et contre Kirzner. Face à Valneris, il a, au 26ème temps, commis une faute incroyable pour un damiste de son niveau: au jeu 40-34 de Valneris, il a répondu par le fautif jeu 20-25, alors que l'échange issu du jeu 24-29 s'imposa.
Seck a, contre Georgiev, commis une succession de fautes aux 20ème, 27ème, 30ème, 36ème et 38ème temps, ce qui n'est pas inadmissible pour un Maître international.
Ndonzi a mal joué conttre Misans, alors que Kouamé a été incapable de remporter une seule partie.
Ba, dans sa partie contre Schwarzman, s'est trompé au 20ème temps en choisissant la variante 46-41; le jeu 37-13 était préférable et plus solide.
Samb n'a pu, contre Tchizov, trouver une remise qui pourtant restait possible.
Le championnat des équipes nationales a été intéressante, même si certaines parties ont révelé des fautes regrettables, parfois de la part de grands damistes.
BIKINDOU ADELIN
Inauguré le dix-huitième jour du mois courant, le championnat du monde des équipes nationales s'est achevé avant-hier. La victoire finale en est revenue à la Russie qui, en finale, a battu le Sénégal. La Lettonie, éliminée en demi-finale par le Sénégal, termine à la troisième place, aux dépens de la Biélorussie, elle-même défaite par la Russie en demi-finale. Les Pays-Bas prennent la tête des pays battus en quarts de finale en précédant le Cameroun, suivi immédiatement de la Lituanie, la France se plaçant après. Viennent ensuite Israél, l'Ukraine, la Guinée, l'Italie I, l'Estonie, la Suisse, la République tchèque, l'Italie II et l'Inde, ainsi classés dans cet ordre.
Beaucoup d'enseignements peuvent être tirés de la compétition qui vient de se dérouler en Italie. La FMJD, les organisations confédérales et les fédérations nationales ont dû déjà entamer leurs réflexions. Les amateurs non institutionnels du jeu de dames n'ont pas, de leur côté, manqué d'interpréter l'ensemble de la pratique à laquelle le championnat a donné lieu. Je voudrais à mon tour livrer mes vues en restant exclusivement sur le terrain de la technique.
Il ressort des résultats ayant sanctionné les matchs entre les différents pays en compétition en Italie que seule une équipe possédant quatre joueurs de très haut niveau (Russie) ou une équipe composée au moins de trois joueurs de très bon niveau et d'un autre autre joueur de très haut niveau pourraient prétendre triompher dans une compétition aussi difficile que celle qui a vu s'opposer les meilleures équipes nationales. Il est bien clair que le premier cas de figure offre théoriquement les meilleures garanties, ainsi que le prouve la victoire finale de l'équipe russe dont les éléments avaient pour nom Tchizov, Schwarzman, Georgiev, Getmanski. Certes les Pays-Bas, avec une équipe pratiquement aussi redoutable que cette dernière et composée de Baljakine, Clerc, Thijssen et Wiersma, n'ont pu poursuivre la compétition au delà du niveau des quarts de finale. Mais il ne faut pas oublier que les Néerlandais ont été précisément amenés, en raison du caractère prédéterminé de la structure des rencontres postérieurement aux joutes de poule, à rencontrer la Russie, leur principale rivale , à ce niveau. On peut donc estimer que les Pays-Bas auraient pu aller plus loin dans la compétition si les Russes ne leur avaient été proposés qu'après les quarts de finale.
Le fait qu'une équipe possède seulement des joueurs de très bon niveau entourés d'un joueur de très haut niveau présente moins d'avantages que la situation des Russes (ou des Néerlandais). La faiblesse principale d'une telle équipe est de dépendre presque totalement de son meilleur joueur pour pouvoir triompher. Cette situation a été celle du Sénégal et de la Lettonie. Le premier pays cité n'a pu jouer la finale que grâce à Samb, son élément le plus doué, lequel a remporté ses parties de quart de finale et de demi-finale. Quant à la Lettonie, si la victoire de Valneris, son leader, contre Kouogueu en quart de finale, a pu lui permettre de ne pas se faire éliminer par le Cameroun, l'incapacité de l'ancien champion de monde à battre le Sénégalais Ba lors de la demi-finale a contribué à lui barrer le chemin de la finale. Mais dans le même temps, s'appuyant de la puissance de chacun de ses éléments, la Russie a pu battre les Pays-Bas en quart de finale grâce à Getmanski, victorieux devant Clerc; les même Russes ont triomphé des Séngalais en finale grâce aux victoires de Tchizov, Georgiev et Schwarzman.
La Biélorussie (Gantwag, Presman, Vatoetin et Nasevith) et le Cameroun (Baya, Kouogueu, Ndjofang et Ndonzi) semblent correspondre à une situation intermédiaire: en effet, leurs équipes respectives, sans posséder des damistes qui, individuellement, soient exactement comparables aux joueurs composant l'équipe russe, possèdent des équipes animées par quatre damistes puissants. Il est d'ailleurs intéressant de noter que la Biélorussie a pu faire jeu égal aussi bien avec la Russie qu'avec la Lettonie, n'ayant été battue par l'une et l'autre qu'au barrage (blitz); de même, le Cameroun a partagé les points avec la Russie dans le cadre de leur match de poule; il n'a té battu par la Lettonie (quart de finale) et les Pays-Bas (rencontre de classement) que dans le cadre de blitz.
Si donc la formule éliminatoire empruntée par le championnat des équipes nationales a pu donner lieu à un certain classement final, il est permis de penser que ce classement se serait probablement trouvé changé en cas de recours à une formule imposant à chaque équipe participante de rencontrer toutes les autres. Je pense donc que le Cameroun et les Pays-Bas se seraient mieux classés à l'issue du championnat dans l'hypothèse d'un tel recours.
La prise en compte du caractère aléatoire d'un projet de victoire finale grâce au talent d'un seul damiste de très haut niveau, devrait donc inciter les pays n'ayant pu faire un parcours satisfaisant à faire, à l'avenir, l'effort de se doter d'équipes composées de damistes pratiquement de niveau égal.
Le championnat des équipes nationales a aussi été l'occasion de pouvoir se faire une idée autour des principales forces animant, du point de vue des individualités, le jeu de dames comtemporain. Il semble que, sous ce rapport, les appréciations pourraient être faites en terme de révélation, de retour au premier plan, de confirmation ou de déception.
Les cas de révélation correspondent à la situation de damistes inconnus ou peu connus ayant par la qualité de leur jeu séduit les observateurs. A cet égard, le Camerounais Luc Baya peut être considéré comme le damiste ayant le plus marqué les esprits. En effet, ce lion indompatble qui a toujours vécu dans l'ombre de Kouogueu, Ndjofang et Ndonzi, a définitivement prouvé en Italie qu'il est loin d'être moins fort que ses célèbres compatriotes. En effet, Baya a fait jeu égal avec Tchizov et Clerc, et battu Vipulis en quart de finale, ce qui a permis au Cameroun de disputer les barrages avec la Lettonie. Baya a joué de façon séduisantec contre Tchizov. Ainsi, contre le multiple champion du monde russe, il n'a pas craint d'évoluer dans une position résolument offensive, ne se laissant guère impressionner par, par exemple, la tentative d'encerclement tchizovienne intervenue au 20ème temps avec la montée à 29. En effet, au 5ème temps, comme au 12ème, Baya s'est engagé dans un admirable jeu agressif, refusant de simplifier.
Misans, le jeune maître international letton âgé de 19 ans, a aussi enthousiasmé le public: ses remises avec Ndonzi, Der et Presman attestent qu'il fait définitivement partie de l'élite internationale.
Le Guinéen Sow Souleymane, apparu pour la première fois à ce niveau de la compétition, a montré qu'il est appelé à devenir un damiste puissant. N'ayant perdu aucune de ses parties, il a notamment pu faire jeu égal avec le GMI Presman. Je le considère, au vu de ses prestations en Italie, comme le meilleur damiste guinéen à l'heure actuelle.
Les cas de retour au premier plan concernent des damistes célèbres ou des GMI ayant pendant quelques années donné l'impression d'être surclassées par la nouvelle génération. A ce titre, je citerai Wiersma, auteur d'une remise avec le champion du monde russe Georgiev à l'issue d'une partie époustouflante, Gantwarg, qui a fait jeu égal avec les super-GMI Schwarzman Valneris - chaque fois à la faveur d'une très belle partie- et Der, non défait et auteur de parties techniquement irreprochables.
Les cas de confirmation sont ceux des damistes ayant fait honneur à leur réputation: Tchizov, Schwarzman, Georgiev, Getmanski, Baljakine; Thijssen, Valneris, Ndjofang, Cordier, Anikiev, Vatoetin, Presman, Nasevitch, Bubbi, Buzinski.
Les cas de déception intègrent les damistes dont les prestations n'ont pas été convaincantes: Kouogueu, Ndonzi, Ba, Samb, Seck, Clerc, Kouamé, Lognon, Delmotte, Domcev, Berté, Borgetti, Kirzner,
etc.
Il serait fastidieux de défendre et d'illustrer tous ces cas de déception. Je n'en prendrai que quelques-uns : ceux qui se rapportent à des damistes bien connus du public africain ou francais.
Kouogueu a joué trop défensivement contre Getmanski et contre Kirzner. Face à Valneris, il a, au 26ème temps, commis une faute incroyable pour un damiste de son niveau: au jeu 40-34 de Valneris, il a répondu par le fautif jeu 20-25, alors que l'échange issu du jeu 24-29 s'imposa.
Seck a, contre Georgiev, commis une succession de fautes aux 20ème, 27ème, 30ème, 36ème et 38ème temps, ce qui n'est pas inadmissible pour un Maître international.
Ndonzi a mal joué conttre Misans, alors que Kouamé a été incapable de remporter une seule partie.
Ba, dans sa partie contre Schwarzman, s'est trompé au 20ème temps en choisissant la variante 46-41; le jeu 37-13 était préférable et plus solide.
Samb n'a pu, contre Tchizov, trouver une remise qui pourtant restait possible.
Le championnat des équipes nationales a été intéressante, même si certaines parties ont révelé des fautes regrettables, parfois de la part de grands damistes.
BIKINDOU ADELIN
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So, ITALIANS PLAYERS offered tools to GUINEAN DELEGATION in order to develop game in their country. We shouldn't forget this information.
Now we know exactly the working-condition of webmasters. We should greet them for having onlined all results as soon as they could .
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- Hanco Elenbaas
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Cameroon Tribune, 03.01.2005CAMLIONS, 07.01.2005
http://www.camlions.com/fr/autresnews.php?nid=7279
LIONS INDOMPTABLES
Jean-Marc Ndjofang: Il faut relever le jeu de dames
Propos recueillis par B.M.B.
L’ancien amateur est désormais professionnel à Amsterdam.
Il y a longtemps que l`on ne vous avait plus vu au Cameroun...
Je reviens toujours au Cameroun, très souvent en période de fin d`année. Je suis là en vacances pour revoir la famille, les amis, reprendre contact avec la Fédération camerounaise du jeu de dames.
Que devient Jean-Marc Ndjofang ?
Je suis et reste ce que j`ai toujours été : un joueur de damier. Sauf que maintenant, je joue au damier à plein temps. En d`autres termes, je suis un professionnel. Je suis basé à Amsterdam [Hollande] où j`évolue dans le même club (Hiltex) depuis deux ans. Cette année, j`y serais à ma troisième saison. Je m`y sens bien. Ils m`ont bien accueilli. Je suis d`ailleurs le seul Africain du club. Le jeu de dames est beaucoup plus une discipline individuelle. Ce qui veut dire qu`au-delà des services que je rends à ce club, je participe à beaucoup plus de tournois individuels à travers le monde. Je suis actif.
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Qu`est-ce qui caractérise un joueur professionnel de damier?
C`est clair qu`au moins nous jouons et nous sommes rémunérés en fonction des services que nous rendons. Nous avons la chance, et je crois, c`est le plus important, d`être compétitifs. Puisque nous prenons part à un nombre important de compétitions internationales au cours desquelles nous côtoyons les meilleurs mondiaux. A travers ces contacts, nous apprenons des autres. Bref, nous avons simplement la chance de voyager.
Comment est-ce que vous avez intégré le club Hiltex d`Amsterdam ?
J`ai bénéficié d`un concours de circonstances. En 2002, je reviens du championnat du monde en Russie et je dois prendre part à un tournoi en Hollande dans les jours qui suivait. Ma bonne performance au championnat du monde de Russie m`a précédée en Hollande. Ce qui était une bonne chose pour moi, car nous étions en inter-saison. C`est ainsi que les responsables du club Hiltex m`ont fait une proposition que j`ai tout de suite acceptée. Nous avons réglé les détails pratiques sans difficultés.
Depuis quelques jours, la fédération est dirigée par une nouvelle équipe. Et vous semblez assez proche du président Marc Mbolo. Ce qui n`était pas le cas avec son prédécesseur...
La chance que j`ai avec la nouvelle équipe dirigeante c`est que je connais particulièrement le président. Au-delà du jeu de dames, nous avons des rapports personnels. Je crois qu`il a le profil pour diriger cette fédération. Avec l`équipe sortante, j`ai essayé, autant que faire se peut de collaborer en que tant joueur et conseiller. Je respectais la politique de l`équipe sortante, qui je dois l`avouer, n`était pas toujours favorable à l`épanouissement et au développement du jeu de dames. Les quatre années que ses dirigeants ont passé à la tête de la fédération ont été quatre années d`inactivité. Ils ont montré leur limite.
Ce qui fait que nous avons pris du retard. Pourtant, feu Ngon à Bidias [novembre 1996-décembre 2000, Ndlr] qui fût le premier président de la fédération du jeu de dames avait donné l`impulsion. L`équipe qui lui a succédé aurait dû poursuivre sur sa lancée. Mais cela n`a pas été le cas. Au contraire, elle a tout détruit. Maintenant, il faudrait tout reprendre à zéro.
Nous espérons que l`équipe actuelle va relever le jeu de dames. Je ne vois pas la raison pour laquelle cela ne devrait pas aller, puisqu`il y a l`adhésion populaire, la volonté du nouveau président. Il faudra simplement qu`il intègre sa sensibilité et associe toutes les compétences pour construire quelque chose de bien et de solide.
http://www.cameroon-tribune.net/article ... =j03012005
Fécadames : Marc Mbolo au pouvoir
par Louis MATEA
[03/01/2005]
Marc Mbolo est le tout nouveau président de la Fédération camerounaise du jeu des dames. Il a été plébiscité le 30 décembre dernier à l’issue de l’assemblée générale élective de cette fédération tenue à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports de Yaoundé. Il succède à Jean François Mebenga qui ne s’est pas représenté à l’élection après huit années passées à la tête de la Fécadames. Joueur émérite du jeu des dames, directeur-adjoint des tournois à la Confédération africaine du jeu des dames, directeur technique national à la Fécadames de 1996 à 2003, c’est donc un adepte et amoureux de cette discipline qui présidera désormais aux destinées de cette fédération. " Nous comptons acquérir un siège national à Yaoundé dans les prochains mois. Il sera doté en matériels informatiques et bureautiques, dont deux ordinateurs avec imprimantes qui sont déjà disponibles ", a déclaré Marc Mbolo après son élection. Par ailleurs, le nouveau président se propose de vulgariser la pratique du jeu de dames dans les établissements scolaires et universitaires, les centres des handicapés, les centres socio-éducatifs, les casernes, bref sur toute l’étendue du territoire national.
Cameroon Tribune, 22.07.2004
http://www.cameroon-tribune.net/article ... =j22072004
Centre : Le bureau interprovincial de la Fécadames installé
par Armand ESSOGO
[22/07/2004]
YaoundéII(Mfoundi)-Le jeu de dames a toujours été noirci par quelques a priori. En général, on voit en ce divertissement un facteur de la paresse, quand il n’est pas tout simplement pour ses détracteurs l’incarnation de l’oisiveté. Toutefois, les mordus de ce " sport cérébral " sont convaincus que ce jeu s’apparente d’abord à l’expérience, voire à la ruse. On ne saurait donc lui imputer les travers qui retardent l’évolution de la société. Mardi dernier, les membres de la jeune Fédération camerounaise du jeu de dames (Fécadames) se sont retrouvés à l’hôtel Somatel de Yaoundé. L’installation du bureau directeur de la ligue interprovinciale du Centre et Sud était sur le tableau. Contrairement aux préjugés, l’assistance forçait plutôt l’admiration. Dans la salle, on a pu reconnaître des hommes politiques, des journalistes, des responsables de la police et des juristes. Entre autres, Jean François Mebenga et Gilbert Tsala Ekani sont des pionniers du jeu. Le premier cité est le président national de la Fécadames. Son confrère est, quant à lui, le 2ème vice-président de la Ligue interprovinciale. Il va ainsi animer le bureau directeur aux côtés de Me Marc Nestor Nyongo, le président interprovincial.
La ligue a reçu l’onction de la fédération au cours d’une cérémonie solennelle. Son élection a été homologuée par les travaux de l’assemblée générale et du conseil d’administration. Désormais, il revient à la nouvelle équipe de sortir le jeu de dames de l’amateurisme. Le mandat est suffisamment long, quatre ans. Au cours de l’exercice 2004-2008, le jeu devrait se départir de son coté purement ludique pour embrasser la grande compétition. La vulgarisation devra alors atteindre les plus jeunes. Dans les lycées et collèges, on devra probablement commencer à compter avec les pions au même titre que les autres disciplines sportives. Les dames qui restent jusque là une denrée rare sont également encouragées à rejoindre les membres de la fédération. Elles vont y trouver Henriette Effa, conseiller municipal à la commune urbaine d’arrondissement de Yaoundé II, et très populaire dans les cercles de la fédération. On a pu apprécier son arbitrage lors de la séance de démonstration qui a suivi l’installation de l’équipe dirigeante inter provinciale. Pour cette Camerounaise, le jeu de dames est aussi une affaire de dames. " Je fais actuellement la sensibilisation auprès des autres femmes de l’arrondissement. Pour l’instant, elles se limitent au niveau de l’observation en attendant d’entrer effectivement en jeu ", a-t-elle déclaré.
Et ces braves dames ne savent pas encore ce qu’elles ratent. Le président national de la fédération a, par exemple, regretté leur absence lors du dernier championnat des dames en Pologne. Pour éviter ce genre de situation au cours des prochains tournois, les responsables de la Fécadames se proposent d’organiser des championnats au niveau des juniors, des seniors et des dames à travers le pays.
Re: WTC - prizes
Sorry Luca, I did not mean to be in any way critical to the job the web team did. It's clear that you had more ambitions than it was possible to implement, but for those people with access to internet it provided a reasonably good and reasonably timely insight.Gotenks wrote: I apologize with all the people if they couldn't follow all the games: in some situations we also couldn't use an internet connection because one municapality (i won't tell its name...) didn't give the permission to use the it and told me to go in another place (15 kilometers far away); i am sorry, but we just had to help and we tried to work as better we could, doing it for free and none (except few people) told us a "thank you".
What I rather meant is that those in Varazze and other 5 places (and who did not have internet access as a rule) did not have a single piece of info - even results, not talking about the games themselves. And that was just as a comment on Mme Bubbi critique -- "who wrote that stuff about prizes..."; well, nobody wrote anything -- and that's part of the problem;-)
WTC
The prices was bell known from April, see the follow mail.
Why do you write without sign ? Are you afraid ?
Who are you ?
Eleonora Radin Bubbi
Da: "Jacek Pawlicki" <jacek@pcbest.com.pl> Vedi dettagli contatto
A: Undisclosed-Recipient@,
Oggetto: World Team Championship
Data: Sat, 23 Apr 2005 23:29:03 +0200
Dear friends,
On September in Italy we have World Championship Teams (teams with 4 persons). Date of the competitions: (17)18 – 25(26) of September 2005.
The system: 16 teams in 2 groups of 8 then semifinals and finals.
There is also places for European Federations (probably 10). To organize system of qualifications (if necessary) EDC need declarations which federations like to participate.
I expect Yours confirmations BEFORE MAY 12th .
Main sponsors of the competitions:
Comuni della Rivera del Beigua
Playing places:
Albissola Marina (Savona)
Albisola Auperiore (Savona)
Celle Ligure (Savona)
Varazze (Savona)
Cogoleto (Genua)
Arenzano (Genua)
Prices about 10.000 euro
There is also some small packed money for each team about 100 euro per team)
Why do you write without sign ? Are you afraid ?
Who are you ?
Eleonora Radin Bubbi
Da: "Jacek Pawlicki" <jacek@pcbest.com.pl> Vedi dettagli contatto
A: Undisclosed-Recipient@,
Oggetto: World Team Championship
Data: Sat, 23 Apr 2005 23:29:03 +0200
Dear friends,
On September in Italy we have World Championship Teams (teams with 4 persons). Date of the competitions: (17)18 – 25(26) of September 2005.
The system: 16 teams in 2 groups of 8 then semifinals and finals.
There is also places for European Federations (probably 10). To organize system of qualifications (if necessary) EDC need declarations which federations like to participate.
I expect Yours confirmations BEFORE MAY 12th .
Main sponsors of the competitions:
Comuni della Rivera del Beigua
Playing places:
Albissola Marina (Savona)
Albisola Auperiore (Savona)
Celle Ligure (Savona)
Varazze (Savona)
Cogoleto (Genua)
Arenzano (Genua)
Prices about 10.000 euro
There is also some small packed money for each team about 100 euro per team)
Re: WTC
I'm afraid that I cannot care less about the prizes. That's was the smallest of the inconveniences in this tournament. And sorry, I did not notice that I had logged out when posting, my previous post has my name. It's you who is not logging in:-)Anonymous wrote:The prices was bell known from April, see the follow mail.
Why do you write without sign ? Are you afraid ?
Who are you ?
Eleonora Radin Bubbi
But if you wish to talk -- the following mail does not talk about the distribution of the amount. That was never anounced officially. And I doubt that finally the total amounted even to 10000 EUR.